Chaos dans les pièces, vaisselle sale, tapis maculés et une puanteur de caverne. A peine si on peut traverser l’appartement jonché d’ordures. Je saisis Aplo par le collet, le pousse dans la salle de bains.
-Nettoie!
Il proteste. Je le frappe. Emmène sa sœur à la cuisine:
-Nettoie!
Ma femme est là, c’est Gala, je lui dis:
-Tu es sûr que l’on a bien fait de s’installer dans cet appartement sur la falaise pour la durée des vacances sans demander au propriétaire? Or, voici la propriétaire.
-Que faites-vous là?
-C’est Maria Dolorosa qui a parlé avec vous!
Et je montre Gala. Qui s’est transformée en une vieille à la face de cire. Tandis que la conversation s’engage entre les deux femmes, je coudoie les enfants, je veux leur montrer que ce n’est plus Gala. Fait son entrée un monstre plat, sanguinolent, la gueule ravagée. Il me bave dans le col. M’oblige à faire la vaisselle tout en me bourrant les côtes. Il me visse la colonne, je me tortille, je hurle. Il écarte ses mâchoires et les plante dans ma bouche. Réveil.