Histoires clandestines des familles. Peu éventées, bientôt enfouies. Ou alors à titre posthume, par voie de testament, à travers une autobiographie, parfois un lynchage. Car la famille, ce n’est jamais l’autre. Ce que l’on sait n’a d’égal que ce que les familiers savent. A ce jeu, tout le monde est perdant. Sous son aspect de groupe biologique doublé d’une d’institution symbolique, les familles, nécessairement clandestines, sont donc un facteur de stabilité sociale. Ou étaient.