Avec l’écrivain O.T. dans cette salle à boire. La serveuse ne vient pas. Je me lève pour la quérir. Elle file. Je sors du café. Tout en me sachant attendu, je m’éloigne. Désormais, il me faut faire le tour de la ville. Le long de l’avenue, des kayakistes ruisselants. Ils tirent leurs embarcations de la rivière. Les dresse, les pose sur cales. Je bouscule un catamaran qui tombe. “Ce n’est pas moi!”, dis-je au chef de groupe. Je me rapproche du café où m’attend O.T, mais voici un marché. Je me faufile entre les marchandises éparpillées au sol, foulards, bracelets, encens, ceintures. Les chemins se referment. Je piétine des sacs, des mouchoirs, des montres. Est-ce grave? Sans perdre de vue mon but, j’interroge les hommes assis au milieu de la pacotille. Ils m’ignorent. Le café est encore loin.