Florence

Emmé­nagé rue Bor­go Alle­gri, à deux pas du Dôme. Apparte­ment mod­este mais tra­ver­sant. Une cham­bre à couch­er lumineuse, un deux­ième lit en mez­za­nine. Sous l’escalier droit, le salon avec fau­teuil et canapé. Pre­mière chose, nous achetons de la bière et du vin. Après quoi je cherche un endroit où écrire. La table de la cui­sine, il fau­dra sans cesse débar­rass­er, le guéri­don de l’en­trée, trop bas… Gala repère une meu­ble laqué con­tre une paroi.
-Une table ça?
-Elle est pliée, aide-moi!
Nous déplions.
Ikéa j’imag­ine. Et jamais dépliée. Velue. Je mouille une éponge, déroule du papi­er ménage. Au bout d’une demi-heure, Gala:
-Là, ça va, viens boire l’apéri­tif!
-Ah non, je ne peux pas tra­vailler tan qu’il reste de la pous­sière.
Ensuite nous allons promen­er le long de l’Arno. A mesure que nous appro­chons du Vieux-Pont et du pont de Dante, le flot des touristes grossit. Gala, inquiète:
-Oui, évidem­ment…
-Je m’at­tendais à pire. Tu n’as pas vu Budapest!