Incapable de prendre une note ces derniers jours, inquiété par le démarrage de l’essai, ignorant j’imagine — maintenant que les première pages sont écrites — si je pourrai démarrer au milieu de toutes ces lectures, ces plans, ces remarques, ces raisonnements anticipés, ou si je m’embourberai. Et pareillement la nuit: couché à la onzième heure, ne trouvant le sommeil qu’à l’aube, puis débarquant nauséeux dans le salon sous le coup des midi quand le soleil tape pour m’asseoir à la table de travail, entre les deux ordinateurs, les yeux (inutilement) fixés sur ce tableau blanc que j’ai rempli d’écritures et dont la fonction est de me servir de guide-âne.