Le cauchemar, c’est l’égalité. Bien sûr, cela n’existe pas. Il faut l’imposer. Une fois créés, les égaux ne pourront être maintenus dans cet état contre-nature qu’au moyen d’une force tierce traduite en norme légale, celle dont les faibles s’arrogent la gestion, habituellement coalisés dans un appareil de commande qui sert leurs intérêts au nom de l’intérêt général. Voilà où nous en sommes. Voilà où, sans cesse, et de façon récurrente, quand bien même l’histoire va, nous en sommes. L’Etat. Auquel il convient d’opposer un droit premier, lui authentiquement naturel, celui de ne jamais soumettre son corps ni son esprit quand les relations au sein du groupe n’impliquent pas un degré de liberté supplémentaire à ce qui est pourvoi de nature.