L’humour compte parmi les objets symboliques les plus difficiles à appréhender. La sagesse populaire énonce à raison: “l’humour ne voyage pas”. Mais ce ne sont pas seulement les limites géographiques et les contenants culturels, c’est encore l’âge des candidats au rire et la génération de référence. L’humour a ses printemps et son hiver — auquel elle succombe. D’où cette question, le régime psychologique de la critique répondrait-il a des cycles du même ordre, une génération plaçant sa critique là où la précédente, mais aussi — moins obvie — la suivante, ne voient qu’un aplatissement de la pensée dans le sens du voulu?