Bras

Le bras sec­oué d’on­des, la main gon­flée comme un pneu, par moments l’é­paule prise de douleurs et cela en dépit de cap­sules anti-inflam­ma­toires et de pom­mades chauf­fantes. Je n’ai plus le choix, il me faut, après avoir quinze jours de suite retardé, descen­dre à la ville présen­ter ce bras à un médecin. Je ne saurais dire à quel point cette présen­ta­tion que j’imag­ine débu­tant par un for­mu­laire, se pour­suiv­ant par une attente en salle, puis une expo­si­tion des motifs et une soumis­sion à des machines, m’en­nuie, m’en­nuie et m’ennuie.