A Gallur, ville d’abattoirs avec Dmitri, Roumain de Cluj qui a travaillé quinze ans dans la région tuant jusqu’à mille agneaux par jour ce qu’il m’explique dans un espagnol rudimentaire. Pour me faire entendre, j’imite son sabir, parlant si mal qu’au bout d’une dizaine de tournées de bières il nous reste juste assez de mots pour traiter trois sujets “Dmitri est venu faire soigner son coeur”, “les gens de Gallur sont gentils, ici il n’y a pas de problèmes”, “les Hongrois sont beaucoup plus civilisés que nous autres les Roumains.”