Vie

Plaisir immense à être seul et silen­cieux, libre de me mou­voir dans le temps et dans l’e­space. Inutile de chercher: la lib­erté, c’est cela. Immé­di­ate­ment réal­is­able à con­di­tion d’ac­cepter un haut niveau de soli­tude et une sim­plic­ité quo­ti­di­enne qui, par déf­i­ni­tion frag­ile, peut amen­er à en rabat­tre sur les con­di­tions matérielles. Pour autant, jamais plus je n’échang­erai ce priv­ilège pour les fauss­es tim­bales du car­rousel économique. La dif­fi­culté, rétro­spec­tive­ment, étant de défu­sion­ner la société et le monde pour s’ex­traire au for­ceps de la camisole chim­ique dans laque­lle nous enferme les machi­na­tions de ces vam­pires qui ne vivent que sur le train de l’im­age, donc sur le pil­lage des vraies sources de vie.