Mort à vingt-quatre ans, Lautréamont, dont on ne sait à quoi il succombait, est peut-être mort deux ans plus tard. Venu de Montevideo étudier dans les Pyrénées — Pau et Tarbes– puis à Paris où il écrit les Chants, il est inhumé dans une fosse commune en 1871, exhumé l’année suivante, à nouveau enseveli. Etrange constat pour notre époque si proche qui cultive le détail jusqu’à l’aberration, l’acte de décès du poète mentionne “sans autres renseignements”; à distance, cependant les enquêtes, on ne sait toujours pas.