Balaruc

Le soir, nous atteignons l’hô­tel des curistes, à Balaruc. Prévoy­ant de voy­ager seul, j’ai réservé une cham­bre sim­ple. Je sug­gère un lit de camp. Le patron pro­pose un lit plus grand mais unique. Puis il fait porter par son fac­to­tum qui vient de com­mencer le ser­vice du restau­rant le néces­saire dans une cham­bre de réserve; celui-ci se présente à l’é­tage avec son nœud papil­lon, jette une mate­las dans le vestibule, annonce qu’il apportera des servi­ettes. Nous sommes en soupente, dans une sorte de gale­tas. La nuit, je me réveille et hume l’air: sen­sa­tion de dormir dans un garde-meu­ble de l’ar­mée du salut.