Au jardin anglais, au milieu de la grande pelouse qui flanque le Schwabinger bach, mais a vue des touristes, un homme nu, bien fait. Les mains sur les côtes, il toise les promeneurs, il se montre. S’il est vu, je ne sais pas, car sa simple présence suffit à créer le vide. Cependant, il s’écoule de tous horizons des chalands de vingt nationalités, parmi lesquels ces touristes du pétrole, noires comme des corbeaux, peinant derrière leur mâle. Nous l’avons vu cet homme nu vendredi et samedi. Il tient son rôle, par moment il décapsule une bouteille de bière et boit avec ostentation.