Lire l’article que vous consacre un journaliste est une drôle d’expérience. Surtout s’il prétend établir une portrait psychologique pour définir l’œuvre plutôt que l’inverse. Se dessine alors sous vos yeux une figure du double et force est d’admettre que c’est peut-être bien celle-ci dont vous êtes affublé lorsque, faisant irruption sur la scène du monde (le moins possible), vous échangez avec autrui le lot de gestes et de paroles qu’impose la bienséance, confirmant de la sorte l’existence d’un auteur dont le caractère fantasmatique tient à l’élaboration partagée entre des ayant-voix au chapitre.