Comment mieux dire? Il me lit! Hélas: simple télépathie des âmes aux prises avec le mystère de l’universelle psychologie.
”“Le spectacle d’un écrivain seul dans son bureau a quelque chose d’indiciblement triste. Tôt ou tard dans la vie d’un écrivain vient le moment où il doute de ce qu’il fait. Le contraire serait peut-être surprenant. Plus un individu avance en âge, plus la réalité devient envahissante, et en même temps moins elle l’intéresse — il y en a tant. Faut-il encore y ajouter quelque chose? Doit-on vraiment entasser de l’inventé sur l’existant pour l’unique raison que, jeune encore et n’ayant guère tâté de ce qu’il est convenu d’appeler la réalité, on a imaginé soi-même une pseudo-réalité et que tout le monde, dès lors, vous a baptisé écrivain?”
Le chant de l’être et du paraître.