Boutique de nourriture pour sportifs à Malaga. Bidons empilés, boîtes fluorescentes, sachets de poudre, la présentation habituelle, ses promesses de gain et un vendeur jeune, beau, gonflé, gélifié.
-Tu as une merde dans ta vitrine, lui dis-je.
-La dame a de nouveau fait des siennes, me répond-t-il. Il appelle un nom. Un cabot sort de coulisse. Pelucheux, avachi, saucissonné. Et le beau vendeur, une serviette à la main, ramasse sa merde au pied des bidons de fortifiant.