Une course, ou plutôt une accélération. Dans la nuit, j’écris la dernière page de Noria, puis le matin, en trois heures, l’avant-dernier chapitre, un dialogue qui éclaire le lecteur sur les enjeux exposé sur les cent première pages. Ensuite, vélo, visite aux administration, repas sur le coin de la table et retour au manuscrit. Quatre heures à taper les pages écrites à la plage la semaine dernière. Il me reste encore une dizaine de feuillets, mais j’ai un rendez-vous dans un village voisin pour la location d’un nouvel appartement. Quinze minutes, avant le départ, dix, cinq… J’appelle l’agence pour annoncer un retard d’une demi-heure, ce qu’il me faudrait pour mettre un point final au texte. L’agent propose de reporter. A dix-neuf heures, je descends acheter de la bière. Noria est terminé.