Descente de nuit des Pléaides au chalet de Monfrère sur des engins dont j’ignore le nom: patinettes, luges, lugeoires, véloskis? Muni d’un volant, d’un patin central et de deux latéraux, ils sont bas, trop bas. Grands comme nous sommes, nous allons recroquevillés. Il fait nuit, la forêt est ivre, de cailloux le ballast et durs les rails du train Les Pléiades-Blonay. Quant à nos lampes frontales, à cette vitesse elles n’éclairent que nos rires. Nous nous en tirons avec quelques égratignures et des habits déchirés.