Importation

L’im­por­ta­tion mas­sive d’im­mi­grés, jus­ti­fie-t-on, per­met de pour­voir des postes de tra­vail. Baliv­ernes! Le pro­grès con­stant du chô­mage suf­fit à démen­tir. Mais surtout, qui peut imag­in­er que des indi­vidus sans édu­ca­tion qui ne pos­sè­dent pas la langue d’in­scrip­tion sociale et dont la psy­cholo­gie relève de valeurs archaïques opposées à cette notion fon­da­trice du cap­i­tal­isme qu’est le pro­grès puis­sent rivalis­er avec des indi­vidus éduqués dans et pour la société occi­den­tale? L’im­por­ta­tion est bien liée au tra­vail… mais au tra­vail de l’ar­gent. C’est ici la con­som­ma­tion qui est visée. Ces importés, vic­times de la stratégie du “fonds d’écran”(qui con­siste à décrire la réal­ité occi­den­tale sur un mode hol­ly­woo­d­i­en), sont manip­u­la­bles à l’ex­trême quant à leur straté­gies d’achat. Quand on ajoute que les stocks d’ar­gent disponibles n’ont jamais été aus­si impor­tants, la boucle est bouclée. L’im­porté subit le traite­ment que les grands organes de la finance inter­na­tionale ont fait subir à leurs pays d’o­rig­ine dans la deux­ième moitié du XXème, ils sont endet­tés puis rançon­nés. Sur la base de ce mécan­isme, nous autres européens nat­ifs subis­sons le rem­place­ment de nos valeurs, la destruc­tion de notre cul­ture, la liq­ui­da­tion des garanties liées au tra­vail, le ren­force­ment du con­trôle des citoyens, la baisse de la qual­ité de vie et la baisse de la qual­ité des pro­duits. Cette impor­ta­tion mas­sive des immi­grés, avec quelques autres armes des mon­di­al­isa­teurs (à com­mencer par l’ingérence économique et guer­rière dans les pays de la périphérie), nous ramène au jeu de l’avion. Dans le cock­pit, des crim­inels. Ils descen­dent dans des hôtels cinq étoiles, ils ont droit de cuis­sage sur les hôt­esses. Ces dernières, mem­bres du per­son­nel de bord comme on dit, exé­cu­tent les ordres du cap­i­taine. Le peu­ple est pas­sager. Des soutes, remon­tent sans cesse des importés. L’avion va-t-il tomber? Si la porte du cock­pit est assez solide, non; les pas­sagers s’en­tretueront. Le silence revenu, les crim­inels fer­ont atterrir.