Dantec

De Dan­tec, j’aime ceci; c’est alam­biqué, ou plutôt fausse­ment clair, à l’im­age de l’au­teur, néan­moins juste, car il réflé­chit et priv­ilégie le sens sur le style: “Qu’est-ce qu’une authen­tique lib­erté? C’est le moment où une vérité con­cer­nant l’é­tat général de votre con­di­tion vous éclaire, à tel point qu’une dis­tance cri­tique s’ef­fectue entre vous et le monde d’a­vant, que vous êtes en mesure de déploy­er vos ailes et d’ac­quérir un peu de mobil­ité, un peu d’au­tonomie au regard de la foule des com­bi­nats soci­aux, puis très vite, vous voilà face à la vérité dénudée dans toute sa cru­elle lumière: cette lib­erté s’anime sur un jeu de con­traintes supérieures, celles du monde d’après, auquel il vous fau­dra vous adapter (y com­pris en lut­tant de toutes vos forces con­tre lui).”