Courrier

La concierge:
-Il y a du cour­ri­er dans votre boîte aux let­tres. Depuis quinze jours.
-Je vois. En effet, je ne l’ou­vre jamais.
Trois jours plus tard:
-Vous savez relevé votre cour­ri­er? Ce n’est pas bien, il faut lire vos let­tres.
-J’y suis allé.
-Bon.
Et pour­tant, ce n’est que du cour­ri­er ami­cal. En l’oc­cur­rence deux cartes de bons vœux des d’édi­teurs qui sont aus­si des amis. D’ailleurs, nul ne me sachant ici par­mi les désagréables, on ne me met la main ni dans les poches ni dans la tête. Mais eu égard au passé, craig­nant le pire, je ne relève plus.