Nous pensons la liberté, nous pensons l’absence de liberté. Ou du moins, nous croyons le faire. En réalité, nous ne pouvons ni penser la liberté ni penser l’absence de liberté. Ce que nous faisons c’est ressentir l’absence d’un état que nous nommons liberté. Là encore, une contradiction: comment ressentir l’absence de quelque chose dont nous ignorons tout? Et si l’on disait que la mort est la liberté? Que l’absence de toute contradiction saisie par la pensée et ressentie par le corps est la liberté? Si l’on disait que la liberté est l’absence de contradiction?