Ville étonnante et belle que Cadix. La route longe un système de dunes. Sur le versant opposé s’étend l’eau de la mer intérieure. Puis vient la ville. Moderne d’abord, historique au bout de l’isthme. Notre hôtel est entre ces deux quartiers. Son nom, Puertatierra. Moderne, précisons: comme l’étaient les villes ouvrières dans les années 1960. De fait, les constructions datent de cette époque. Massives et carrées, entre palais administratifs, douanes maritimes et casernements. Sortis de l’hôtel, nous butons sur une tour de contrôle qu’envierait n’importe quel aéroport international. En contrebas, sur la plage jaune, des surfers. Plus loin, il faut passer une muraille pour descendre vers les quartiers anciens. Sur les balcons vitrés pend de la lessive. Les rues en quadrillage aboutissent sur des places qui ont leurs orangers. Pour accéder aux étages des maisons, le locataire traverse des cours de marbre et de faïence. L’été, ce labyrinthe doit être ravissant.