Noria 3

Aux enfants j’ai remis le ques­tion­naire que j’avais pré­paré l’an dernier pour de jeunes amis de Fri­bourg. Une demande de com­men­taires por­tant sur la per­cep­tion de l’en­vi­ron­nement. “A quelles choses t’in­téress­es-tu quand tu march­es?” “Est-ce que tu entends les sons de la ville?” “La ville est-elle quelque chose de vivant (qui change, des immeubles appa­rais­sent, dis­parais­sent…)?” Des répons­es amu­santes. “Com­ment te représentes-tu l’e­space autour de toi?” Luc répond: des murs. “Au-delà de la ville où tu habites, te représentes-tu le pays, le con­ti­nent, la planète?” Aplo: Non, absol­u­ment pas. Ou encore: “Quelle appréhen­sion (approche, sen­ti­ment…) as-tu des per­son­nes avec qui tu partages cet espace (les autres pié­tons)?” Aplo tou­jours: Rien, je ne les con­nais pas, ils ne me con­nais­sent pas.