Nous louons à la Ville de Lausanne des vitrines d’exposition situées dans les passages souterrains. Celles de la Place Chauderon se trouvent à quelques mètres des bureaux qu’occupent les fonctionnaires du Service de l’assainissement (en langage vernaculaire, nettoyage). Entre nos vitrines garnies d’affiches et les bureaux des fonctionnaires, des brochettes d’Africains traînent le pieds, jurent, crient, crachent et vendent de la drogue. A l’occasion, ils balancent un coup de pied dans l’une de nos vitrines et la brisent. Coût la première fois, deux mille francs. soit sept cent francs de retenue sur mon salaire. Et la seconde. Cette semaine, l’un de ces énergumènes d’importation remet ça. Que disent les fonctionnaires? Il disent. “nous n’y pouvons rien!” Et serviables suggèrent: “vous pouvez toujours porter plainte.” Notre gérant porte plainte. Que dit la police? Elle dit: “que voulez-vous que nous fassions?” Et quand, fort à propos, le gérant conseille de consulter les bandes des caméras vidéos qui filment les vendeurs de drogue:
- Nous n’avons pas le droit.