Nous passons la frontière à Martina. Ici, pas de restaurant. Je vérifie. Le bâtiment qui flanque la douane autrichienne porte l’inscription : PIZZERIA. L’ouvrier qui sort du kiosque des souvenirs me précède, mais il marche lentement. Je le double sur le chemin de la pizzeria. Arrivé devant la porte, j’hésite. Aimablement, il me laisse passer. J’en déduis qu’il va au restaurant, que nous allons déjeuner avant de passer le col: je me trompe, à peine a‑t-il entrouvert la porte qu’une bouffé de plâtre me saute au visage, c’est son chantier. Au kiosque nous achetons des gâteaux au noix et miel. Qu’il soit dit que c’est le meilleur gâteau aux noix et miel que j’ai mangé de ma vie. Une semaine après l’événement, je finis de digérer.