Enregistrement à la radio suisse romande, un direct d’une demi-heure dans l’émission Tribu. easyJet, encore. Au demeurant, un animateur bien sympathique. Ces gens-là ont le chic de vous faire croire qu’il s’intéressent à vous. Après des années, je m’y laisse encore prendre. Et pour les réponses, elles sont à la mesure des questions: bien rodées. C’est l’inconvénient de la répétition des courtes séquences d’interviews sur un même sujet, on sait d’emblée ce qu’on va dire. Imagine-t-on le métier du politicien? Cette logique de moulin à parole. Et pourtant, aux aussi on le talent de vous faire croire qu’ils s’intéressent à vous… Bref, je parle de mon livre. Non, en fait, je ne parle pas de mon livre. J’énonce quelques phrases qui pourraient donner envie aux auditeurs de lire le livre. D’ailleurs ce que je préfère, c’est le ton de rupture. Georges Haldas écoutant par exemple une longue question du journaliste de France-Culture pour répondre après avoir ménagé un silence: “je ne sais pas”. Mais il est vrai que cela peut tourner à la pose.