Peut-être à cause des expériences d’imagerie hypnopompiques que j’ai fait pendant des années le matin, après les nuit de saouleries (sentiment d’agir dans un espace et un temps que je savais inexistants mais qui m’apparaissaient avec tous les caractères de réalité nécessaires à l’exercice de la liberté), je me suis passionné pour l’imagination, au point de songer à rédiger une thèse sur le rôle de la morale dans les phénomènes d’imagerie mentale. L’un des livres qui m’a le plus impressionné est L’imaginaire de Sartre. Hier, je lisais une histoire de l’imagination et je m’étonnais de constater que, du point de vue philosophique, nous savons si peu de choses sur cette réalité fondamentale de nos vies.