Les plages de Monsul et Los Genoveses sont gardées par un vieux moulin. Entre le chemin poussiéreux et la mer, une plantation de cactus. Les jeunes de San José font la circulation. Passé un certain quota de véhicules, ils abaissent une barrière. Il faut alors marcher cinq kilomètres ou revenir un autre jour. Aujourd’hui, l’accès en voiture est interdit dès 10 heures. Trop de vacanciers. Reste le bus. Nous y montons avec un groupe d’adolescents. Le chauffeur manœuvre un grand volant, une vierge tremble comme une fusée sur le départ. Arrivé au sable, je plante le parasol. Le vent l’emporte. Nous ne le retrouverons pas.