Gravi le col de Marie-Blanque en cadence, laissant derrière moi et le Majorquin génial et l’opiniâtre banquier chilien Sebastian. Nous formons désormais à quatre, avec Monfrère, le groupe de tête, consultant à tour de rôle les indications portées par Javier sur la feuille d’étape afin de négocier les croisements de route et s’acheminer à bon port le long des 115 km que compte l’étape du jour entre Laruns et Ochagavia en Espagne. Nous atteignons le col de La Pierre Saint-Martin deux heures avant le passage du tour de France. Les autres (et d’abord les Colombiens, en véritables aficionados) restent et se joignent aux badauds qui occupent la route depuis deux ou trois jours pour certains. Nous redescendons et suivons les prouesse des champions à la télévision, l’effort terminé.