Cette affaire de profilage algorithmique qui, en tant que facteur de paranoïa, est l’équivalent pour les années 1950 de la bombe atomique est peut-être une tarte à la crème. Ayant passé mon après.midi à réfléchir aux possibles conséquences à moyen terme de l’usage généralisé de ces techniques de réduction de la personnalité, je le dis sans y croire. De fait, ce ne sont pas tant les analyses savantes sur le fonctionnement de ces techniques qui me portent à anticiper sur leur prégnance que l’attitude des jeunes que je fréquente, attitude où l’identité s’entend comme une variation de l’identique, où la personnalité et le caractère sont des composantes constructivistes de l’individu.