Rock

Con­cert de Oath­break­er au Nou­veau Monde. Il y a un an, je pre­nais con­tact avec un organ­isa­teur pour faire venir le groupe. La semaine dernière, j’ap­prends sa venue par une affiche. Salle à rideaux, petite et pro­pre qui accueille aus­si pièces de théâtre et marchés de Noël. Elle manque de patine. L’ivresse com­pense. Ou com­penserait; car je ressors désolé de ce con­cert. Un pub­lic roide, de la bière en gob­elet, des titres joués comme ils ont été enreg­istrés pour l’al­bum. Je me pousse con­tre la scène pour voir la chanteuse. J’aime ses hurlements, je la crois jolie. Je ne ver­rai rien. En une heure de scène, jamais elle ne relève sa chevelure qu’elle fait pen­dre devant son vis­age. Et pas un mot à la salle. Le groupe fla­mand s’in­stalle dans le noir, joue, salue et s’en va.