Je ne sais si c’est moi. Ou eux. S’ils sont jeunes, si je suis vieux. S’ils sont, comme je le crois, ressemblants ou si je les crois ressemblants parce que la courtoisie désintéressée que je leur manifeste s’accompagne d’un manque réel d’intérêt. Toujours est-il que j’ai de plus en plus de peine à ne pas confondre ces adolescents que je croise au club. Même coupe, mêmes mots, même démarche, mêmes habits. Au point que je me méfie désormais de ce que je dis craignant, en prenant l’un pour l’autre, de vexer.