L’idée que c’est vendredi. Cette idée épidermique, lisible sur les visages. Un excitation à fleur de peau. Sentiment longtemps éprouvé, aujourd’hui révolu, signe que je me suis libéré de cette contrainte qu’exerce le temps de la production. Ce sentiment, je le vois dans la manière de marcher, de parler, de guetter les heures, de monter le volume sonore dans les voitures, de se faire signe entre amis à l’approche de la nuit. Cette idée que vendredi quelque chose finit et quelque chose recommence. Que ce sera différent. Peut-être. Ordre de la croyance. De la soupape.