La mondialisation des services. Cela signifie que les services vont disparaître. Les multinationales s’accaparent les marchés, éliminent les concurrents et dégraissent pour augmenter la marge de profit. Le chômage augmente, dans la classe ouvrière la dépression se généralise, et l’alcoolisme et les maladies. Les familles se divisent, la paupérisation grandit, le savoir est perdu. La semaine dernière, nous roulions à travers la région du Bierzo, province de Castille et Léon. Des villages déshérités ont gardé leurs stations-services car la distribution de l’essence dans ces lieux reculés est encore aux mains d’entreprises nationales. Un ou deux ouvriers tiennent la station, remplissent les réservoirs, facturent, alimentent les frigorifiques, font vivre leur famille. De même pour l’épicerie (parfois franchisée), le bar, le marchand de tabac, la mercerie, le boucher… La mondialisation des services, discutée ces jours à Genève avec l’aval de la municipalité socialiste dans cet antre du diable qu’est l’OMC annonce la fin de ce régime humain.