Entraînement de boxe à l’extérieur, sur la colline du Guintzet. Alors que les installations du stade sont disponibles, Mochi nous dispose derrière les cibles de tir à l’arc. Un des archers interrompt nos combats: qu’il rate la cible et il y aura mort d’homme fait-il valoir. Nous voici sur le talus. Dix fois de suite nous l’escaladons, tapons dans les gants de l’adversaire, redescendons. Puis sur le terrain de football où l’entraîneur a repéré une barrière de cinquante mètres. Dans une direction nous sautons de gauche de droite, sur le retour nous marchons à quatre pattes entre les poteaux, exercice harassant qui pousse la moitié de la troupe à l’abandon. Essoufflé, se tenant les côtes, Simon qui a dix-sept ans me regarde poursuivre jusqu’au bout:
- Grand-père!