Synthèse

Force est de con­stater que je com­prends aus­si mal qu’autre­fois ce qui à mon enten­de­ment se pro­pose. Ceci vraisem­blable­ment parce que ma capac­ité de syn­thèse, ou pour mieux dire sa par­ti­c­ulière con­for­ma­tion, m’oblige à emprunter des voies sec­ondaires, com­pliquées ou orig­i­nales, trib­u­taire que je suis d’un appren­tis­sage à cer­tains égards auto­di­dacte. De même que je peinais à digér­er en début d’é­tudes uni­ver­si­taires les grands sys­tèmes philosophiques n’ayant pas été pré­paré par l’é­cole, je m’é­ton­nais ces derniers temps d’avoir tant de dif­fi­culté à assim­i­l­er les mou­ve­ments de base des sports de com­bat que d’autres élèves dès la pre­mière démon­stra­tion repren­nent naturelle­ment à leur compte. Au point que ce matin, jouis­sant d’une heure de loisir sur les bor­ds de la Sarine, j’ai refait mes leçons seul, un livre ouvert à mes pieds, décom­posant selon mon bon vouloir ces mou­ve­ments, ce qui n’a pas man­qué porter ses fruits.