Nouveau décor pour mes rêves, fribourgeois. Molasse, églises, pavés. Le tout suggéré à la manière des arrières-plans chez De Chirico. Me voilà loin de Genève. Le même processus se répète. Autrefois c’était Lausanne. Quand je me rends encore à Genève, en général le matin et par le train, je n’ai plus que des objectifs: le bureau, une librairie, l’appartement d’un ami et je les rejoins sans tenir compte de la ville. Forme poussée de nostalgie? C’est possible. Le lot commun: ce que nous avons connu n’est pas dévisagé, mais peuplé de souvenirs qui se superposent mal aux nouvelles ambiances, aux nouveaux sons, aux habitants fraîchement débarqués. Et après Fribourg?