Ouvrant les dossiers de la vie matérielle, je vois la semaine dernière que la maison de Lhôpital n’est plus assurée. Si elle brûle avant la date de vente fixée à la début août, je devrais quelques centaines de milliers de francs à la banque pour remboursement d’un tas de poussière. J’appelle et indique mon désir de renouveler séance tenante le contrat. L’assureur me donne du “Alexandre” et s’engage à m’envoyer à la minute les coordonnées bancaires de son compte. Le soir, rien, ni le lendemain ni le jour d’après. Je relance. Pas de réponse. Nouveau message. Même succès. Je rappelle.
- Je suis désolée, je crois que notre mail ne marche pas. Dés qu’il sera réparé, je fais le nécessaire.
Quelques heures plus tard tombe dans ma boîte de réception un mail contenant le scanner d’un document. Il s’agit du devis d’un artisan pour le remplacement d’une vitre à l’agence de mon assureur. En bas de page, tamponné, un ensemble de chiffres incluant un numéro IBAN. Tant bien que mal je déchiffre et introduis la référence dans mon système de paiement en ligne, jugeant un peu cavalière la méthode, mais mettant la chose sur la gabegie généralisée des Français. Or, le système refuse le numéro. Nouveau mail. Cette fois la dame répond: je ne comprends pas. Donc je prends le téléphone et lui parle de son vitrier. Ele s’excuse:
- C’est de ma faute, je dois m’être trompée de document.
Ainsi travaille la plus grande assurance du pays.