Les garçons de l’école secondaire anglaise, tous habillés du même uniforme à cravate jaune, nous frappent. Je parviens à me dégager et trouve refuge dans le marché au poisson. Là un Espagnol d’origine française vante la qualité de ses tranches de thon. Vastes comme des tapis, elles sont exposées à même le sol. Je lui demande des nouvelle de la ville où je ne suis plus revenu depuis l’été dernier, mais avant qu’il ne puisse répondre, j’aperçois qui sortent par dizaines des maisons des musulmanes voilées. Je cours sur la hauteur. A peine ai-je le temps de prendre conscience que je me tiens sur un monceau de détritus, je vois la vague. Haute de cinquante mètres, elle déferle et nous emporte. Lorsque je me relève d’entre les morts, j’aperçois une bête qui remue contre mon pied.
- Les animaux se réveillent! Coupez leur la tête!
Et d’un geste circulaire, je décapite le serpent qui danse dans mon dos. D’autres rescapés, sans armes mordent des chenilles à pleines dents.