Bonheur de parler la langue espagnole. Et ce pourrait être toute langue pour autant que la population sache la parler, la parle, veuille bien la parler et ne parle qu’elle pour régler les affaires quotidiennes, celles du besoin comme celles du plaisir. Or qu’avons-nous, ici, en Suisse, maintenant qu’une équipe d’imbéciles, ignorant du monde, a ouvert grand les portes? Un sabir général? Les deux cent mots de l’idiot? Les patois d’Afrique? L’anglais de bureau? La langue des signes? Celle des attitudes? Ce précipité de langues venues de tout horizon corrompt toute possibilité fine d’entendement.