Dernière tournée d’affichage de l’année en ville de Fribourg, le corps chaviré par l’excès d’alcool, la motivation en berne que la vue des rues remplies de consommateurs étrangers (ceux qui faute de moyens demeurent prisonniers des murs) ne peut que dégoûter. Puis nous partons pour le bureau de Genève que nous trouvons dans un état de désordre et de saleté sans précédent. Bien que le kiosque de la rue Tronchin ait subi une attaque à main armée la veille et en dépit du dépassement de l’heure de police, Gala obtient de la bière. A l’attention des amis, je mets sous plis quelques Triptyques, puis nous éteignons: il est vingt-trois heures. Couché à même le sol, sur un matelas sans drap mangé des puces, je ne m’endors que vers quatre heures. Une demi-heure plus tard, le réveil sonne, nous partons pour l’aéroport.