Le cinéma en 3D réintroduit, du moins pour le regard habitué au déchiffrement traditionnel de l’image, cette perspective sémantique à laquelle obéissait la peinture médiévale: personnages et objets qui doivent attirer notre attention sont grossis et placés au premier plans, objets et personnages secondaires sont fluidifiés à l’arrière-plan. Exemple typique qui deviendra j’imagine moins notoire à mesure que la technique s’affinera, les larmes qui se détachent du visage de l’héroïne pour envahir notre œil. Nous pensons alors “pleurs” plutôt que “elle pleure”.