Bristol

Bris­tol avec Aplo, mon frère, son fils. Au moment où le bus de l’aéro­port passe devant l’hô­tel, nous avons la tête tournée vers l’église St-Marie. Ren­dus à la gare routière, nous roulons nos valis­es d’un bout à l’autre de la ville, tra­ver­sant les docks, les squares et les canaux à grand bruit. En soirée, ma mère arrive de Madrid. Séance d’en­traîne­ment en salle, brouil­lard frais, bières aus­trali­ennes, hol­landais­es, espag­noles, de même que les récep­tion­nistes, les garçons d’é­tage, les portiers. A l’aspi­ra­teur et aux corvées, des Africaines; dans la rue, flot­tant tel des médus­es, des Soma­li­ennes, plus loin, vers Park street, des étu­di­ants bour­siers. Nour­ri­t­ure pour tous, le ham­burg­er, les frites surgelées, le toast, les salades au chlore. Sur les échafaudages, de solides anglais aux chaus­sures coquées. La ville est agréable, du moins au cen­tre. Les hangars à bateau désaf­fec­tés abri­tent des bars, les mag­a­sins à blé, des apparte­ments de stand­ing, sur les voies d’eau, des équipes d’av­i­ron. Peu d’a­gents, beau­coup de caméras. Une gri­saille qu’il­lu­mi­nent aux devan­tures des kiosques les tabloïds.