Pusillanimité

Pusil­la­nim­ité de cette organ­isatrice genevoise de lec­tures à qui, après demande, j’en­voie le recueil poé­tique d’un écrivain en vue d’une invi­ta­tion et qui, vraisem­blable­ment embar­rassée par un juge­ment esthé­tique défa­vor­able qu’elle ne veut ren­dre pub­lic, garde le silence. Ou n’a-t-elle tout bon­nement pas les moyens du juge­ment, émoulue comme elle est de l’un de ces par­cours en ate­lier où l’on élève des écrivains hors-sol à la façon des tomates industrielles?