Basilique du Valle de los Caidos

Basilique du Valle de los Cai­dos près d’El Esco­r­i­al. Le tombeau de Pri­mo de Rivera entre deux chapelles, celui de Fran­co côté choeur. Le funic­u­laire qui monte à la croix est arrêté, le ciel orageux. Depuis le por­tail de fer qui clôt le site à la hau­teur de la nationale six kilo­mètres d’une route sin­ueuse en forêt. A mi-dis­tance un pont. Des légion­naires débar­qués d’une camion­nette de loca­tion nous deman­dent une pho­to. Nous échangeons nos appareils. Frère et moi vélos devant, mail­lots suiss­es et casques, eux groupés façon classe d’é­cole. Paysage austère et sauvage, mon­u­ment laid, creusé dans la mon­tagne par les pris­on­niers de guerre répub­li­cains, que les social­istes du gou­verne­ment Zap­a­tero menaçaient il y a quelque années de démolir. Sur la vis­ite, un jeune tatoué accom­pa­g­né d’un chien et de vieilles dames dont les maris ont servi au front. J’avais 12 ans la fois précé­dente, nous habi­tions Madrid, le Général venait de mourir. Aujour­d’hui, à l’époque du marché général, gar­di­ens et vendeuses de la bou­tique des sou­venirs sud-améri­cains. Mon­u­ment à la gloire d’une Espagne dis­parue, fas­ciste et vic­to­rieuse, dont l’His­toire est seule juge. Cri­ti­quable en revanche la présence sur les lieux d’un monastère fran­cis­cain en activ­ité. Que des moines choi­sis­sent de prier Dieu et de divis­er les hommes est incompréhensible.