Avilà sous la pluie.

Avilà sous la pluie. Rues mornes, bars dépe­u­plés, arcades borgnes. Le mau­vais temps ajouté aux dif­fi­cultés économiques trans­forme la ville. Jamais vu l’Es­pagne ain­si. Au Parador Nacional, hôtel de caté­gorie aux prix en baisse, récep­tion­niste frus­tré qui fait la moue lorsque vous sortez vos bil­lets, atti­tude désor­mais com­mune en France et qui finit de ruin­er le sys­tème. Con­tre les annonces de salut des gou­ver­nants, il me sem­ble évi­dent que la richesse ne revien­dra pas.