Bref ren­dez-vous avec le con­seiller admin­is­tratif genevois en charge des affaires d’ur­ban­isme. Les aménités des pre­mières années ont cédé la place à un cli­mat de con­fi­ance auquel la dégra­da­tion générale des com­porte­ments citadins n’est pas étranger: nous étions des voy­ous au regard de l’au­torité, nous sommes désor­mais des appuis con­tre les vrais voy­ous. Mai­gre récom­pense mais juste retour des choses. Si je devais me mon­tr­er malveil­lant je n’au­rais pas de peine à établir que la for­mal­isme des autorités, en les amenant à se con­cen­tr­er sur des prob­lèmes à solu­tion (seuls utiles à des fins élec­toral­istes) ont lais­sé s’en­ven­imer des sit­u­a­tions qui affron­tées dans les temps pou­vaient trou­ver remède. Ceci étant dit, le pou­voir de déci­sion des hommes placés à ce degré inter­mé­di­aire du pou­voir est de toute façon trop lim­ité pour con­tr­er les menées délétères des affairistes hauts placés qui pré­cip­i­tent la fin de notre mod­èle social en ven­dant leur pro­jet supra­na­tion­al d’une Europe ouverte, tolérante et vertueuse.