Ces derniers jours, écri­t­ure con­cen­trée du troisième volet du Trip­tyque de la peur lequel traite de la pornogra­phie. Du film de bor­del des débuts du ciné­ma au gonzo numérique mul­ti­plic­ité des raison­nements disponibles. J’emprunte celui qui se présente et jette un oeil der­rière moi pour ne pas me per­dre. En fin de compte un essai pro­gram­mé mais tortueux que je finis par crainte de l’in­fi­ni. Crainte qui saisit l’ensem­ble des activ­ités de la journée. Je sais que je veux écrire ce texte, que je le dois, et dès le réveil je cherche quel sera le moment prop­ice pour le faire. Irais-je courir la piste cana­di­enne de Mon­cor ou vais-je renon­cer? Et si je cours, à quelle heure? Est-ce que j’i­rais d’abord en bib­lio­thèque? Et si j’écrivais à mon bureau? Non, j’ai à con­sul­ter les planch­es où Moe­bius par­le des homéo­p­utes. Et si je com­mençais par le tra­vail, celui qui rap­porte, celui qui n’in­téresse pas? Révi­sion des fac­tures, plainte auprès d’un quar­teron métèque d’Ile-de-France pour un affichage pirate, instal­la­tion de cadres au sil­i­cone. Quand soudain il est 12h55, l’heure du déje­uner à la can­tine uni­ver­si­taire, l’heure à laque­lle les étu­di­ants repren­nent leurs cours. Ces journées sont un casse-tête pour petit vieux.