Sat­is­fac­tion à l’idée que je vais dormir. Je suis à mon bureau, jambes allongées dans la nuit. A la branche faîtière du poiri­er se bal­ance le bidon d’in­sec­ti­cide sur lequel la famille tire au pis­to­let. Je ne tra­vaille pas. J’ai quit­té le bureau. Sans dire que je ne reviendrai pas. Pas aujour­d’hui pas demain. Lais­sé la ville, quit­té la grande machine. Et la vue de mon lit, ce soir, avec ses draps beiges, ses tablettes trans­par­entes, ses lumi­naires en tubes, me rem­plit de satisfaction.